Tout ce que vous devez savoir sur le contrôle de gestion sociale

A l’issue du huitième observatoire du contrôle de gestion organisé en France, de nouveaux enjeux relatifs au contrôle de gestion sociale ont vu le jour. Depuis une dizaine d’années, ce n’est qu’aujourd’hui que les entreprises intègrent ce type de contrôle à travers une formation, avec la majorité des contrôleurs de gestion sociale attachés à la fonction DRH et le reste au DAF. Découvrez ici plus de détails sur ce type de formation.

Quelles sont les contributions d’ordre social du contrôle de gestion ?

D’un point de vue social, ce type de contrôle de gestion a été mis au point dans le but de coordonner les objectifs de type structurels et conjoncturels de l’entreprise. Il passe notamment par l’utilisation de divers indicateurs ayant essentiellement trait à la section RH de cette dernière. Ainsi, le contrôle de gestion sociale offre à l’entreprise le privilège de gérer le volet personnel concernant notamment son effectif et les dépenses qui y sont rattachées. Il favorise également le pilotage de la rémunération du personnel ainsi que l’analyse des écarts éventuellement dégagés. Ce type de contrôle se sert également des indicateurs RH dans le but de suivre la performance de la société et d’aider les responsables à prendre des décisions optimales. Tout ceci est detaillé lors de la formation. 

Quelles sont les différentes fonctions qui encadrent ce type de contrôle ? 

De connivence avec les directeurs administratif et financier et les directeurs des ressources humaines, certaines missions sont désormais constitutives du contrôle de gestion sociale d’une entreprise. Trois missions en sont ainsi dégagées dont la principale et la 3e sur laquelle les deux parties sont en accord et la secondaire sur laquelle les opinions divergent. Dans une entreprise, la fonction principale est relative au contrôle de la masse salariale et au suivi du budget. Quant à la troisième mission, le contrôleur a pour fonction de suivre et mesurer le niveau de performance de la structure vis-à-vis des activités en cohésion avec les ressources humaines. S’agissant de la 2e mission, les DAF suggèrent qu’elle soit relative à la protection des données liées à la rémunération du personnel de l’entreprise qui doivent être préalablement fiabilisées. Par contre, les DRH entendent promouvoir la mise en place d’un Système d’Information Ressources Humaines (SIRH). Il est donc indispensable de bien suivre ce type de formation. 

Quelles sont les activités de base du contrôle de gestion sociale ?

La mise en place de ce type de contrôle contribue au développement de cinq activités principales. En premier lieu doit être développée l’activité relative à la construction du dispositif permettant de piloter l’entreprise de façon sociale. Elle consiste en l’identification et l’extraction des données de type quantitatif en provenance du SIRH qui feront l’objet d’une vérification quant à leur fiabilité. Il faudra également au cours de cette activité élaborer clairement puis communiquer les tableaux de bord de l’entreprise. Les documents institutionnels, obligatoires ou non, devront également être rédigés.

La seconde activité est relative à l’analyse dés données précédemment extraites dans le but de déterminer les différents objectifs couvrant le plan d’action.  Ici, il s’agira d’identifier les éventuelles anomalies, leurs origines et des actions correctives pertinentes. S’agissant de la troisième activité, elle fait référence à la maîtrise de la masse salariale. Elle fait référence à la préparation de plans promotionnels ou d’augmentations ainsi qu’au pilotage de la masse salariale. Quant à la quatrième activité, elle consistera pour le contrôleur, à réaliser des travaux ponctuels ou encore procéder au pilotage des projets relatifs au secteur des ressources humaines. Enfin, la dernière activité a trait à l’installation et l’administration d’un dispositif SIRH.